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L’Evangile et le façonnement de l’Europe

Nous devons comprendre l’Europe car ceci est notre terre. Dans cette vidéo datant du Forum sur l’état de l’Europe 2012, Evert Van de Poll explique pourquoi il est vital que nous étudiions l’Europe.

Vidéo en anglais – traduction écrite française en-dessous de la vidéo

Vous ne pouvez pas parler de l’Union européenne ou du projet européen sans comprendre l’idée qui fait de nous des Européens.

Robert Schuman, un Franco-Allemand, n’était pas l’unique père fondateur de l’Union européenne. Winston Churchill, par exemple, était aussi un des pères fondateurs. De lui était l’idée de créer le Conseil de l’Europe en 1946.

Que serions-nous sans les Britanniques en Europe ? Je suis Néerlandais : que serait l’Europe sans les Néerlandais ? Je vis en France : que serait l’Europe sans la France ?

Frontières culturelles

Avant de déménager en France, j’étais très impliqué avec la jeune génération d’Evangéliques en colère, cherchant à s’impliquer en politique. J’étais impliqué dans une série d’initiatives autour d’un groupe de travail au Parlement appelé « pas de pain seulement », cherchant à appliquer des idées chrétiennes aux questions politiques concrètes.

Je vis désormais en France mais je n’ai pas la nationalité française. Par conséquent, je ne peux pas m’impliquer dans la politique. Au-lieu de cela, j’étudie l’Europe parce que je pense que beaucoup de nos problèmes derrière le fait qu’on ne s’implique pas sont dus au manque d’information de ce que l’Europe est réellement.

Pour comprendre ce qui nous rend Européens, il a fallu que je traverse une des frontières majeures en Europe, qui n’est pas une frontière nationale mais culturelle. Elle contourne plus ou moins Bruxelles. Là, vous traversez une frontière qui est aussi profonde que vous pouvez l’imaginer, et il faut des années pour comprendre qu’au sud de Bruxelles, les choses ne sont pas les mêmes qu’au nord de Bruxelles.

Je vis en ce moment près d’une autre frontière, près de Perpignan qui fait partie de la Catalogne, laquelle je crois deviendra un pays à l’avenir. La frontière créée par les Pyrénées est cruciale pour comprendre l’Europe. Mais ce n’était que lorsque je vivais là-bas et que lorsque j’étudiais l’Europe que j’ai découvert que je vivais sur une ligne historique.

Qu’est-ce qui nous rend Européens ?

Ma chambre d’étude a une vue sur les montagnes du Canigou dans les Pyrénées. C’était le long de la route où je fais mon jogging que, dans les temps anciens, les armées des Francs vinrent combattre les armées des envahisseurs musulmans. Durant le 8èmesiècle, dans cette partie de l’Europe où j’ai été pasteur pendant plus de dix ans dans les régions de Toulouse et de Perpignan, des batailles historiques furent combattues entre les Francs et leurs alliés contre les envahisseurs musulmans qui arrivaient d’Afrique du Nord.

C’était la première fois que le mot ‘Européens’ fut utilisé. C’était là que l’Europe était née, non pas en tant que région, mais en tant qu’idée : l’idée que certaines nations, certains peuples, sont ensemble et sont engagées dans un projet commun. Ce projet commun était très lié à un territoire qui ne devait pas être abandonné aux envahisseurs musulmans.

Et donc, il existe une idée romantique dans les Chroniques de Charlemagne écrites à l’époque. Il était appelé ‘le Père des Européens’. Sa mission était de maintenir la région libre pour le Christianisme. Et à partir de ce moment-là, nous avons l’Europe non simplement en tant qu’idée géographique mais aussi en tant qu’idée mentale. Et c’est là que l’Europe est née en tant qu’idée.

Vous ne pouvez pas parler de l’Union européenne ou du projet européen sans comprendre l’idée qui nous rend Européens. Nous nous sentons très différents les uns des autres. Nous pouvons énumérer nos différences et nous avons même des difficultés à nous comprendre les uns les autres. Par exemple, on pourrait penser aux différences entre les Grecs, les économistes britanniques, les théologiens allemands, les journalistes français… Nous avons beaucoup de problèmes.

Mais lorsque nous nous rencontrons, comme c’est notre cas ici, dans un lobby d’aéroport, nous serons considérés comme Européens et nous ressentons que nous sommes unis.

J’ai découvert que dans ma marche de vie qui m’a emmené dans plusieurs pays d’Europe, je me sens finalement Européen. La seule manière de survivre en Europe est d’être Européen. Car tout est embrouillé, même à Perpignan, où nous avons désormais une église anglicane. Tout est mélangé, et donc nous devenons Européens à la fin. Mais nous disons toujours que l’Europe s’arrête quelque part, et ceci est à nouveau une idée.

Qu’est-ce que l’Europe?

Je travaille dans un autre genre de pays problématique : la Belgique. Les citoyens belges disent qu’il n’existe qu’un seul Belge, le roi. Sinon, les gens ont des identités régionales et sept gouvernements pour prendre soin de leur pays.

Je travaille à la Faculté de théologie évangélique qui est basée dans la ville historique de Louvain, dans les locaux d’un ancien séminaire jésuite. Lorsque je voulais parler de l’Europe avec mes étudiants, j’ai découvert qu’ils ne réalisaient pas qu’ils vivaient dans un miracle. Ils prenaient simplement pour acquis le fait qu’ils étaient capables de travailler ici avec des gens de partout en Europe. Et ils vivent juste à l’extérieur de Bruxelles, notre capitale européenne.

Les Flamands disent que Bruxelles est leur Jérusalem et qu’ils veulent la récupérer. Entre-temps, les Francophones y vivent, mais si le changement de population continue, dans les vingt prochaines années, elle aura une majorité de Musulmans. Ceci est, encore une fois, l’Europe.

Un manque d’éducation sur l’Europe

J’ai découvert qu’il y avait un manque d’information. J’ai donc voulu éduquer ces jeunes gens qui se préparent à prendre des positions clés dans les églises à penser de manière européenne, non pas une sorte d’eurocentrisme, pas pour exclure, mais pour avoir un autre état d’esprit au sujet l’Europe.

J’ai développé un cours sur l’Europe et l’Evangile[1]en tant qu’outil pour étudier l’Europe. J’en donnerai quelques aperçus, les questions principales que nous devons étudier, enseigner et transmettre, parce que c’est quelque chose qui ne devrait pas simplement être laissé ou perdu.

Nos objectifs sont quintuples :

a. La relation entre la société, la culture et la religion chrétienne en Europe

Nous devons expliquer et réexpliquer (parce que rien n’est pris pour acquis) la relation particulière entre la société, la culture et la religion chrétienne en Europe. Nous devons la redire, car autrement notre génération suivante n’aura aucune idée de la manière dont cette région du monde est née.

Partout où vous allez en Europe, il y a une histoire. Et derrière ceci se trouve une histoire de la Bible. Ceci est incroyable. Vous allez dans une salle de concert et des athées séculiers vous chantent l’Evangile à travers la musique de Bach. Ca se passe en Europe. Nous devons donc expliquer comment ceci est né.

b. L’Europe, un contexte exceptionnel pour les églises en mission

Nous voulons acquérir une compréhension plus profonde de l’Europe en tant que contexte exceptionnel pour les Eglises en mission (et dans le sens plus large du mot, non seulement pour l’évangélisme mais aussi pour la mission sociale) et identifier les défis missionnaires car l’Europe est un endroit comme nulle part ailleurs. Nous devons expliquer pourquoi c’est comme ça. Chaque travailleur américain le découvrira, mais qui le leur expliquera ? Nous devons expliquer pourquoi l’Europe est un cas exceptionnel.

c. diversité culturelle et affinités régionales

Nous devons apprendre au sujet de la diversité culturelle et des affinités régionales. J’y reviendrai plus tard.

d. Une conscience européenne, une base pour une implication positive

Un aspect très important est de créer une conscience européenne parmi les responsables d’églises et les Chrétiens concernés, en tant que base pour une implication positive. Il y a un manque de matériel, de livres qui ont une vision d’ensemble de l’Europe. Nous devons créer une conscience positive de ce qui est en jeu en Europe.

e. L’Europe, un contexte exceptionnel pour les églises en mission

Nous devons les équiper à prendre part aux débats politiques et socioculturels sur les développements futurs de l’Europe. Nous manquons d’information. Souvent, nous ne savons pas de quoi nous parlons. Et pourtant, nous avons tant à apporter.

Nous avons tant à dire sur les questions qui sont là. Toutes les questions politiques sont le résultat final de longs développements qui ont leurs racines dans l’Eglise chrétienne et leurs réactions contre ceci. Donc, lorsque nous le comprenons, nous pouvons y prendre part de manière plus intelligente et dire notre mot parce que nous avons un mot à dire.

En ce qui concerne les perspectives générales, pour beaucoup de gens, l’Europe commence là où leur pays se termine. « Je vais en Europe » disent-ils. Ceci signifie « Je traverse ma frontière nationale et je vais en France ». Mais lorsqu’un frère français va en Europe, il traverse la même frontière, mais il va dans mon pays. L’Europe se trouve là où mon pays se termine. Donc, l’Europe est quelque chose en dehors.

L’Europe est souvent chargée d’images négatives de la bureaucratie de Bruxelles, du fédéralisme, des frontières ouvertes et du flux de migrants menaçant notre culture. L’Europe a une image négative parce que c’est quelque chose qui est considéré être du dehors. « Mon pays est ici, l’Europe est là-bas ». Et même les Flamands, qui ont leur capitale, Bruxelles, au milieu de l’Europe, pensent que l’Europe est en dehors de la Flandre, ce qui n’est pas vrai bien évidemment. Et pour les jeunes Chrétiens qui se préparent pour l’œuvre missionnaire, l’Afrique du Sud est plus proche que l’Italie.

En plus de ceci, nous avons des images chrétiennes apocalyptiques négatives. Nous parlons d’athéisme militant, d’agenda séculier humaniste ou du pluralisme imposé. L’Europe représente toutes ces choses horribles qui vont nous être imposées. Des sentiments négatifs sur l’Europe abondent. Donc, ce que je souhaite souligner dans notre éducation est que notre point de départ est : l’Europe n’est pas du dehors.

L’Europe est ici. Je suis l’Europe. Nous sommes tous Européens. Que cela nous plaise ou pas, c’est notre place. Ce n’est pas une voie optionnelle pour penser à l’Europe. C’est nous. Nous sommes Européens, ce qui n’exclue pas d’autres parties de l’Europe. Nous sommes en son sein et nous avons donc besoin d’une perspective intérieure. Nous avons besoin de dire que l’avenir de l’Europe est notre avenir. Le destin de l’Europe est mon destin. Nous devrions le souligner, sans quoi nous raterons le coche.

Questions nécessitant l’étude

Tout d’abord, nous devons étudier la situation exceptionnelle de l’Europe. En Europe, le Christianisme est lié au passé. C’est notre handicap. L’Europe considère le Christianisme comme étant une partie intéressante, mais pas pertinente, de notre histoire. Ceci signifie que les méthodes ou les missionnaires d’autres parties du monde ne comprennent pas pourquoi il y a tant d’indifférence, parce qu’en Europe, nous sommes passés à une autre histoire. C’est le sentiment. Nous ne le trouverons nulle part ailleurs au monde. Nous avons trop d’histoire pour laquelle nous sommes responsables. Nous devons étudier notre histoire pour rétablir la vérité.

Le Cardinal Jean-Marie Lustiger était un des célèbres archevêques catholiques en France. Il naquit dans le même village que l’ancien Pape Jean-Paul II. Il était Juif et ils s’étaient connus depuis leur enfance. Il devint Archevêque de Paris et commença un ministère auprès des étudiants, parlant avec eux du Christianisme.

Il disait que les Chrétiens devaient abandonner leur réticence auto-imposée à parler de leur contribution à l’histoire européenne. Nous devrions abandonner notre réticence parce que nous avons beaucoup à dire. Si nous devons parler des antécédents négatifs du Christianisme, parlons aussi des antécédents négatifs de l’alternative au Christianisme, comme ça nous serons quittes. Je suis d’accord avec ceci mais nous devons connaître notre histoire et notre société.

Deuxièmement, nous devons étudier l’idée de l’Europe . J’ai parlé de ses origines. C’était au départ l’idée d’un domaine christianisé. Il a évolué et s’est développé. L’Union européenne est basée sur l’idée que nous sommes ensembles. Si cette idée est retirée, il n’y a pas de projet, rien à faire ensemble. Pourquoi devrions-nous passer notre temps dans des négociations difficiles entre Italiens, Polonais, Suédois, etc. ? À quoi bon ? Parce qu’il y a l’idée qu’on est ensemble.

Dans mon cours, je traite des images différentes de l’Europe qui sont utilisées. La question de base est : où se termine l’Europe ? Pourquoi tracer une ligne quelque part ? Toutes les discussions autour du fait de collaborer avec des nations arabes en Afrique du Nord, ou de si la Russie appartient à l’Europe ou pas, ont à voir avec notre idée de l’Europe. Nous devons la clarifier dans notre éducation.

Troisièmement, je souhaite insister sur notre diversité. La devise officielle de l’Union européenne est : « l’unité dans la diversité ». C’est l’opposé des Etats-Unis d’Amérique, laquelle est « E pluribus Unum’. La devise écrite sur le dollar dit : « de beaucoup, fait un ». Umberto Eco, l’écrivain italien dit que « L’Europe c’est la traduction ». Nous devons payer le prix de la traduction parce que nous ne pouvons exister que dans la diversité. Si une langue prévaut, il y aura de nouveau la guerre et ça, c’est l’histoire de l’Europe. Nous devons constamment traduire. Ceci signifie qu’il y a la diversité.

Si vous regardez à l’Europe d’un point de vue linguistique et ethnique, vous trouverez trois ou quatre régions majeures : latine au sud, germano-nordique vers le nord, slave orientale et les Balkans et la Grèce.

Pourquoi les Européens occidentaux appellent les peuples slaves ‘slaves’ ? Ce mot a une connotation négative. Même au temps de l’Europe occidentale christianisée, les Européens orientaux qui furent conquis furent vendus en tant qu’esclaves. C’est de là que le mot ‘slave’ vient.[2]Il y a une sorte de préjugé à l’ouest contre les peuples de l’est, lequel est une frontière culturelle très profonde.

En comparant ceci avec la carte religieuse de l’Europe, nous trouvons encore qu’il y a trois ou quatre régions d’Europe : la région catholique romaine, les pays protestants et mixtes, la région orthodoxe et la partie méridionale où les Musulmans sont présents. Il est un fait que les Musulmans font partie de l’Europe. Je suis contre le fait de dire que l’Europe est quelque chose qui exclue les Musulmans. Ils ont toujours fait partie de notre histoire même si les Européens ont une bataille mentale éternelle contre les Musulmans.

Nous pouvons par conséquent voir qu’il y a une sorte de croix sur l’Europe. Cette croix socioculturelle sur l’Europe est le résultat de l’interaction entre l’Europe et le Christianisme. Le Christianisme n’a pas seulement créé notre unité, il a aussi créé notre diversité. Nous ne pouvons pas comprendre les identités régionales spécifiques n’importe où en Europe sans prendre en compte les histoires chrétiennes spécifiques.

Quatrièmement, nous devrions étudier la construction de l’Europe et raconter son histoire. Tout comme la statue en face du Parlement européen à Strasbourg, « un cœur pour l’Europe », nous devons donner un cœur à l’Europe, prendre l’Europe à cœur et en prendre soin.

Cinquièmement, étudier l’Europe signifie aussi étudier sa population. C’est étudier l’immigration, le vieillissement de l’Europe. Ce sont des problèmes transeuropéens, lesquels ne peuvent être abordés qu’au niveau européen.

Sixièmement, nous devons aborder la question des racines chrétiennes. Cependant, lorsque nous parlons de celles-ci, nous ne pouvons pas revendiquer qu’elles sont exclusives. L’Europe est construite sur plus que le Christianisme mais le Christianisme a un rôle central. C’est ce que j’explique également dans ce cours.

Septièmement, nous devons être clairs sur nos antécédents historiques. Nous pouvons avoir une image très impressionnante et une très dérangeante sur l’Europe, et les deux sont vraies. Notre histoire est une bénédiction et un poids. Et nous devrions être honnêtes et clairs sur ceci et connaître notre propre histoire. Mais même si les églises ont été un obstacle à leur propre message, les églises sont aussi des endroits où les Chrétiens ont trouvé des réponses, et furent pionniers dans le même domaine. Ceci appelle à réflexion.

Huitièmement, nous devons comprendre le paradoxe de l’Europe. C’est un fait que l’Europe est la partie du monde qui a été la plus influencée par la foi chrétienne (sur la plus longue période de temps que toute autre région). Simultanément, l’Europe a été plus marquée et influencée par l’abandon du Christianisme et par les alternatives au Christianisme que dans n’importe quelle partie du monde. Les deux sont vrais. Et c’est un paradoxe.

L’Europe devenant séculière

Le Christianisme a été la religion de l’Europe pendant un long moment. La sécularisation est également un phénomène européen. C’était en Europe que, pour la première fois dans l’histoire, les gens ont changé de religion pour rien d’autre. Les gens ont toujours changé de religions, mais en Europe, les gens ont arrêté d’être religieux. C’était révolutionnaire et c’est un phénomène européen. Il y a une réaction au Christianisme.

Pour comprendre la pensée séculière, nous devons voir que c’est un Christianisme sécularisé (et non un Bouddhisme sécularisé). C’est pourquoi je crois que lorsque les Européens deviennent intéressés aux réponses spirituelles, ils penseront finalement que le Christianisme est l’option. Je ne crois pas qu’ils se tourneront à l’Islam ou seront même intéressés au paganisme. Les Européens sont liés au Christianisme, aussi bien positivement que négativement, et c’est là où ils devront trouver leurs réponses spirituellement.

Ce paradoxe est très intéressant. Nous pouvons poser la question : « dans quel sens l’Europe est-elle postchrétienne ? » Ceci peut amener une liste complète de choses décourageantes. Mais nous pouvons aussi nous demander : « dans quel sens l’Europe est encore chrétienne ? » Une liste complète de choses peut être dressée qui nous donnerait un désir d’être engagés. C’est créer des cadres et des ponts pour communiquer l’Evangile. Au plus vous étudiez l’Europe d’un point de vue historique, culturel et social, au plus vous comprenez les questions en jeu lorsque vous présentez le message biblique en tant qu’alternative et en tant que réponse aux problèmes que nous voyons.

Dr Evert van de Poll

Professeur d’Etudes religieuses et de Missiologie, Faculté théologique évangélique, Louvain, Belgique, et pasteur au sein de la Fédération baptiste française.


[1]La nouvelle édition du livre Christianisme et le façonnement de l’Europe sera bientôt publiée.

[2]Dans sa future édition du livre Christianisme et le façonnement de l’Europe, Evert Van de Poll complète la discussion en affirmant que dans les langues slaves, le mot ‘slava’ signifie ‘gloire’.

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